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Déclaration liminaire CT du 31/03/2015

Avec la poursuite de la politique d’austérité au travers de la réduction des dépenses publiques et avec l’application du pacte de responsabilité, c’est à une véritable démolition des services publics à laquelle on assiste en France et partout en Europe.

Se tient aujourd’hui un CTL avec un ordre du jour pléthorique qui ne permet pas une préparation et une réunion de qualité. Alors que dans le cadre d’un véritable dialogue social, certains points nécessiteraient un CTL spécifique.

L’ordre du jour du CTL est en relation directe avec les conditions de travail des agents :

le budget en baisse et les mesures d’économies induites
la formation professionnelle qui nécessiterait une véritable politique de mise en œuvre et des moyens en conséquences
l’évaluation
et le bilan social, pour information...
Surtout ne les analysons pas, au cas ou ????

En ce qui concerne les documents présentés, il s’agit de bilans ou de présentations des comptes, d’une lisibilité douteuse, et qui rendent difficile analyses, recoupements ou même constats.
Nous ne sommes pas surprises après les tableaux fumeux justifiant les suppressions d’emplois.

La CGT finances publiques déplorent une fois de plus la baisse des moyens budgétaires qui , couplée à la suppression d’effectifs, détériorent davantage la réalisation des missions de la DGFIP et les conditions de vie au travail des agents.

Par ailleurs, pour toujours plus d’économie, le ministère annonce la fin de la prime d’intéressement pour abonder la prime de restructuration à la DGFiP.
Ce sont donc 150 euros qui disparaîtront pour chaque agent.
Encore 150€ de moins dans une période où le pouvoir d’achat est en baisse.

Si la DGFIP et l’État manquent à ce point de fonds , pourquoi repousser voir abandonner, la révision des locaux professionnelle compte-tenue de dépenses déjà engagées par la DGFIP en temps agents et coût d’organisation.
La CGT Finances publiques considère cette décision comme un nouvel épisode qui n’annonce rien de bon, d’abord pour les agents de la DGFIP, qui ont travaille d’arrache-pied sur ce dossier avec des moyens en perpétuelle baisse, ensuite pour la justice fiscale en matière de fiscalité locale et pour les contribuables eux-mêmes.

Bercy est aujourd’hui visiblement dans les mains du patronat (pas un article de presse qui n’y fasse pas référence…), qui va jusqu’à dicter la politique fiscale de la France. Les agents de la DGFIP ne supportent pas le coup de force permanent qui veut que l’intérêt d’une minorité prime celui d’une majorité.

Nous constatons aujourd’hui de l’abattement, de l’écœurement chez les agents et un coup au moral des collègues qui s’y sont investis. En attendant, le travail doit se poursuivre dans les services jusqu’à l’été pour continuer à fiabiliser les grilles tarifaires présentées aux commissions.

Sur l’ordre du jour, la CGT finances publiques réaffirme l’importance de la formation professionnelle mais constate l’absence de moyens. La preuve la plus concrète est la suggestion de réduire les remboursements de frais à un seul examen ou concours par année et par collègue.
Par ailleurs, nous constatons que les agents hésitent de plus en plus à partir en formation ou à demander simplement des formations à cause de la pression du travail.
Il s’agit bien aujourd’hui de trouver des réponses aux questions actuelles des acteurs de la formation professionnelle et des collègues en attente.
La e-formation dans son organisation actuelle n’est en aucun cas la solution « miracle » pour permettre la formation des agents. Elle doit par ailleurs être déconnectée du temps de travail ou court tout simplement à sa perte.
Quant au bilan social et celui de la campagne de l’entretien professionnel, ils n’alignent que des chiffres sans en tirer des enseignements et/ou des améliorations à apporter. Sans parler de l’absence de données sexuées ou sur les temps partiels !

Puisque nous en sommes au bilan, la CGT finances publiques a fait le sien et constate que le manque de moyen tant budgétaire qu’humain est toujours plus criant et que rien n’est fait pour améliorer la situation des agents de la DGFIP.

Le 9 avril 2015 sera l’occasion de faire entendre la colère des agents de la DGFIP dans une dynamique qui doit, à terme, inverser les rapports de force : le patronat n’a pas à dicter la politique fiscale d’un pays !

Article publié le 3 avril 2015.


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