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CGT Finances Publiques : salaire, emploi, retraite, stoppons la régression ! imposons durablement nos revendications !

Le Gouvernement vient d’annoncer son projet de contre-réforme des retraites. La bataille des idées ne fait que commencer. Il faudrait aux dires de certains se satisfaire d’avoir échappé au pire : pas de hausse de la CSG, pas de report de l’âge légal de départ à la retraite, pas de modification du mode de calcul de la pension des fonctionnaires. Mais en revanche une hausse des cotisations et un allongement des annuités. Quelle justice dans tout ça ? Mais surtout quelles réponses aux revendications des salariés, de la jeunesse, des retraités, des privés d’emplois ? Aucune !

Même le compte pénibilité relève de la manipulation consistant à maintenir, dans le meilleur des cas un départ à taux plein à 41,5 annuités, soit aucune amélioration.

Les reculs mis en oeuvre depuis 1993 (Balladur/Sarkozy) sont confirmés au plus grand bonheur du MEDEF qui ne cesse de marteler qu’il faut amplifier les mesures en faveur de la baisse du coût du travail.

Après les 20 milliards d’euros du Crédit Impôt Compétitivité et l’ANI 2013, le gouvernement entend faire un nouveau cadeau au MEDEF par une ristourne supplémentaire de 1 à 2 milliards d’€ sur les 34 milliards d’euros de cotisations familiales des entreprises. Et le Kamikaze libéral, ministre des Finances, P Moscovici, a déclaré qu’il fallait aller encore plus loin dans la baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises.

Au travers des deux chiffres précités (20 et 2milliards), cette débauche d’argent public, issu des revenus du travail, équivaut tout simplement à 3 fois « la somme des efforts prétendument nécessaires » pour financer le régime des retraites (selon le rapport « Moreau » qui les chiffre à 7 milliards) ! Nous voyons, donc bien qu’il ne s’agit pas d’un problème de récession mais bien de répartition des richesses !

Et c’est au monde du travail, dans son ensemble, que l’on présente la facture !

Ceux qui parlent d’un ras le bol fiscal demeurent étrangement muets lorsqu’il s’agit d’évoquer la centaine de milliards d’euros annuels évaporée dans le budget national avec la fraude fiscale non détectée et non recouvrée. Entre 2008 et 2012, celle-ci a progressé de 25% alors que dans le même temps les effectifs de la DGFIP ont fondu de 10%.

Tandis que le nombre de chômeurs comptabilisé a passé la barre des 10%, que 8,1 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté, le patrimoine total des 500 familles les plus riches de France a progressé de 73 milliards d’euros entre 2009 et 2012.

En 2012, les 267 milliards d’euros de fortunes accumulés « par ces heureux élus » représentaient à eux seuls l’équivalent des recettes nettes fiscales de l’état de 2011. Pour les 8,1 millions de pauvres recensés par l’Insee, cela représenterait 33.000 euros pour chacun d’eux ».

D’un côté, nous avons donc la rigueur infligée à des salariés, pressés comme des oranges et de l’autre, « un patronat assisté » continuant à bénéficier de cadeaux gonflant les dividendes, facilitant les licenciements, réduisant les salaires, augmentant les durées de travail et foulant au pied le Code du travail !

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Article publié le 23 septembre 2013.


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