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Le 8 mars, c’est la journée de lutte pour les droits des femmes !

En octobre 2016, il a fallu des milliers de manifestants pour stopper l’interdiction de l’avortement en Pologne . En janvier 2017, le réseau Women’s March a organisé la manifestation de plusieurs millions de personnes autour du mot d’ordre « les droits des femmes sont des droits humains ».
Le 7 février, Poutine a promulgué un texte plébiscité par le pouvoir et l’Église orthodoxe qui dépénalise les violences domestiques.
En France, la droite et l’extrême droite flirtent avec l’abrogation du droit à l’avortement.
Une femme sur 7 victime de viol…130 millions de femmes mutilées, excisées…une sur trois victime de violences…Le combat pour le contrôle de leur corps par les femmes (avortement, contraception) doit être placés au premier plan.
Selon le rapport économique mondial, on assiste à un recul dramatique des progrès dans quatre domaines : le niveau d’instruction, les opportunités économiques, l’émancipation politique et la santé.
Et en France, aux Finances, l’égalité c’est fait ? … NON, c’est pas fait !!!
Au rythme où ça va, l’égalité professionnelle Femmes Hommes, c’est pas avant 2186 ! et encore, si nos dirigeants n’enclenchent pas la marche arrière !
En France, les femmes salariées perçoivent un salaire inférieur de 27% à celui des hommes (20% dans la fonction publique).
Pourquoi ? Les femmes doivent souvent stopper leur carrière pour élever un enfant, c’est à elles que l’on impose le temps partiel, soit par des contrats inférieurs à un temps plein, soit après une maternité quand elles « se mettent à temps partiel ».
Ce dernier phénomène répond à une logique économique : les femmes étant à temps de travail égal et qualification égale moins payées que les hommes.
En effet, les emplois ou les filières à prédominance féminine sont sous-évalués, y compris au sein de notre champ professionnel (cas de la filière sociale).
Les protocoles d’accords, les labellisations qui se sont multipliés ces dernières années doivent maintenant se traduire par une amélioration concrète des revenus, des carrières, des conditions de travail et plus largement de vie des femmes.
Pour gagner l’égalité réelle,

Le 8 mars, je dis NON aux violences faites aux femmes, aux viols, aux reculs sur le droit à l’avortement, aux mariages forcés…
Parce que sur la base d’une journée standard, à 15h40 les femmes cessent d’être payées !

Le 8 mars, je dis NON au travail gratuit, à 15h40, j’interrompe mon travail !

Article publié le 1er mars 2017.


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